La truite de Banka est un poisson dit « de montagne ». Les nombreux cours d’eau dévalant les pentes des Pyrénées sont réputés pour être les plus poissonneuses de France. Autrefois, il était d’usage de pêcher les truites évoluant dans les rivières mais pas d’en faire de l’élevage. Dès lors que la démographie a enflé, les premières fermes aquacole ont vu le jour.
Les origines de la truiticulture basque.
Traditionnellement, lorsque qu’une famille s’installait près d’un cours d’eau, elle faisait construire un moulin qui servait à alimenter le foyer en farine de toutes sortes. Ces moulins permettaient d’obtenir un « droit d’eau » se caractérisant par un débit particulier, exprimé en litres ou mètre cube à la seconde, et qui est capté depuis la source.
La qualité fait recette.
Dans un contexte économique mondialisé et difficile, les producteurs locaux risquent souvent de rentrer dans une logique de croissance sans fin. Pour augmenter la production, il devient très tentant d’enrichir d’oxygène, l’eau de source captée pour les cultures, afin d’y faire grandir plus de poissons.
Seulement la promiscuité induite par ce procédé favorise l’émergence et la transmission des maladies, ce qui peut porter atteinte aux propriétés gustatives du poisson. Heureusement, la Truite de Banka n’est pas de ceux-là. François, le maître d’ouvrage, prône encore et toujours la loi de l’eau (100 litres d’eau à la seconde = 10 tonnes de poissons) et de la nature pour assurer un produit d’une qualité irréprochable.
Une philosophie récompensée par un succès mérité.